Bilan des finances 2024

Les dépenses

Entre 2018 et 2024, la commune de Bouafle a vu ses dépenses évoluer de manière significative. Les principales dépenses se répartissent en quatre grandes catégories : les charges générales, les salaires et frais assimilés, les aides et subventions (comme celles versées au Centre Communal d’Action Sociale ou aux associations), et le remboursement des emprunts.

Les charges générales (frais de fonctionnement, achats pour les services municipaux, etc.) connaissent une augmentation régulière. Elles traduisent l’adaptation des services publics aux besoins croissants des habitants. Les dépenses de personnel, qui représentent une part importante du budget, sont également en progression. Cette hausse s’explique notamment par l’évolution des effectifs et la revalorisation des salaires.

Les autres charges, telles que les subventions aux structures locales ou les indemnités des élus, restent relativement stables, ce qui témoigne d’une gestion maîtrisée. Quant aux remboursements d’emprunts, ils sont en baisse depuis 2021, ce qui montre que la commune parvient à réduire progressivement sa dette.

Qui finance les projets ?

  • La commune de Bouafle finance près de 42,3 % des investissements sur ses propres fonds.

  • L’État, via diverses aides comme la FCTVA (remboursement de la TVA sur les investissements), participe à hauteur de 21,5 %.

  • Le Conseil Départemental des Yvelines apporte 16,8 % du financement.

  • La Région Île-de-France contribue à hauteur de 13,9 %.

  • Les autres partenaires (autres institutions ou subventions ponctuelles) complètent avec 5,4 %.

Les recettes

Les recettes de la commune reposent principalement sur quatre sources : les produits des services municipaux (cantine, centre de loisirs, etc.), les impôts et taxes locales, les dotations et compensations de l’État et de GPSEO, ainsi que des produits exceptionnels (remboursements ou aides ponctuelles).

Les impôts locaux représentent la plus grande part des recettes. Ils ont connu une progression régulière, reflétant à la fois une augmentation de la population et une adaptation des taux. Les dotations de l’État et de la communauté urbaine GPSEO restent stables et constituent un soutien essentiel au fonctionnement de la commune.

Les produits issus des services municipaux évoluent aussi à la hausse, preuve que les services sont utilisés de manière croissante par les habitants. Enfin, les recettes exceptionnelles restent modestes, mais elles permettent de faire face à certaines dépenses imprévues.

Dépenses et recettes globales

En comparant les dépenses et les recettes totales, on constate un équilibre budgétaire sain. La commune affiche même une capacité d’autofinancement nette positive sur la période. Cela signifie qu’après avoir payé toutes ses dépenses, y compris le remboursement des emprunts, la commune dégage un excédent. Cet excédent peut être réinvesti dans de nouveaux projets (rénovation d’infrastructures, aménagements urbains, etc.).

Cette bonne gestion budgétaire reflète la volonté de la commune de maintenir des services de qualité tout en préservant ses équilibres financiers.

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